Rémilly Optic se tient en permanence au courant des avancées scientifiques qui contribuent à votre confort visuel. Pour cela, Lucie a notamment participé, les 28 et 29 janvier derniers, au 37e Congrès d’Optométrie et de Contactologie, qui s’est tenu à Montrouge. Elle y a recueilli les informations qui vous concernent et nous vous les restituons aujourd’hui. Myopie, problèmes d’apprentissage, posture : ces trois domaines ont en commun votre vision et elle est précieuse.
Vous allez comprendre pourquoi !
La myopie, une épidémie ?
La myopie, une authentique pathologie lorsqu’elle est forte, peut poser problème au quotidien voire dans les années à venir si son évolution n’est pas maîtrisée : cataracte, glaucome, décollement de la rétine…
Les spécialistes en connaissent les raisons : prédisposition génétique, temps excessif passé en vision de près, faibles activités en extérieur, niveaux d’éclairage…
Ils savent également ce qui doit être vérifié chez la personne qui en souffre et, heureusement, ce qui peut être mis en place pour freiner l’évolution de la myopie : correction en lunettes dès le plus jeune âge, traitements, port de lentilles de contact adaptées… Il est aussi primordial de s’exposer 1h30 par jour à la lumière naturelle, dès le plus jeune âge, même sans présence de myopie, comme de privilégier la lumière du soleil pour un travail qui sollicite la vision de près.
Si cela était respecté, nous aurions 30% de myopes en moins aujourd’hui. Les efforts sont aussi à fournir à l’avenir car, sans maîtrise de l’évolution de la myopie, en 2050, ce sont 50% de la population mondiale qui seront touchés par cette maladie, qui sera d’ailleurs alors l’une des principales causes de cécité permanente.
Problèmes d’apprentissage et vision
Il a été démontré qu’un vrai lien existe entre les problèmes d’apprentissage et la vision. C’est presque une évidence puisque nous percevons 80% des informations qui nous entourent par la vue.
Or si l’enfant est en tension permanente, qu’il n’est pas bien dans son corps, que le sport ne suffit pas à déverrouiller la situation, qu’il en souffre dans son apprentissage, la clé est peut-être dans la réhabilitation de son système visuel.
Manque de maturité au niveau des réactions réflexes, celles qui permettent au bébé de survivre dans un environnement inconnu, trop de temps passé chaque jour devant un écran, motricité sous-développée… ces circonstances jouent en effet contre notre vision.
Il faut donc passer, le temps que l’enfant aille mieux, par une rééducation pour restimuler et déstresser la fonction visuelle, mettre en pratique quelques conseils ergonomiques voire accepter de porter des lunettes.
Posture et vision
Vous ne vous y attendiez pas mais il est possible que vos problèmes de posture corporelle soient liés à un souci au niveau de votre vue.
En effet, la vision au centre est utile pour participer à votre stabilité, comme la vision périphérique gère les oscillations de votre corps d’avant en arrière et inversement. C’est ainsi que la direction du regard peut emporter tout le corps, même si les yeux sont fermés.
De ce fait, si votre acuité visuelle baisse, votre stabilité en sera affectée. Il faudra alors corriger la vue pour renforcer le contrôle postural. La correction d’un petit astigmatisme ou d’une hypermétropie règle le souci dans 30% des cas.
Et il ne faudra pas hésiter, surtout si cela touche votre enfant : un problème de posture lié à la vision peut donner lieu à un trouble de l’apprentissage de la lecture. Cela toucherait plus de 10% des enfants en âge scolaire. Les spécialistes vont même jusqu’à dire que le développement psychomoteur peut être perturbé.
Des solutions adaptées à chacun existent, qui peuvent être mises en place en accord avec votre ophtalmologiste.
Mais ce n’est qu’en réalisant différents tests, en vous observant, en identifiant votre environnement, que l’optométriste sera à même de vous donner des conseils adaptés, et de trouver des solutions à vos problèmes.
Alors rencontrons-nous pour en parler !
REMILLY OPTIC
Merci aux Dr Jaume Paune et Nick Dash, à Laurence Puchelle et Paul Landon, au Dr Eric Matheron, à Perrine Sigaud, au Dr Patrick Quercia et au Dr Flor Navarro pour nous avoir transmis leur savoir !